Un moment de vérité

Aujourd’hui 18 mois après l’élection de François HOLLANDE les Français font les comptes. Un nouvel impôt ou une nouvelle taxe sont créés ou votés chaque semaine. Une hausse de la TVA dans les services provoque des suppressions d’emplois. Une diminution du quotient familial fragilise des familles. Une hausse des cotisations pour les salariés afin de financer la réforme des retraites détruit la trésorerie des entreprises. Un gel partiel des pensions de retraites déstabilise l’équilibre des revenus des personnes âgées. Le blocage de l’augmentation des APL  complique, entre autre, la vie des étudiants et des familles modestes .  La liste n’est pas exhaustive mais la douleur profonde. Sans compter la révolte qui gronde dans les régions, pour ne citer que la Bretagne, province choyée jusqu’alors par le premier ministre.

A côté de cela, on tente de nous faire croire que la reprise est là, mais on ne s’explique pas alors pourquoi la TVA collectée auprès des entreprises, n’a pas augmentée ?! …  En septembre on nous annonce une baisse du nombre de chômeurs, mais octobre corrige le mois précèdent, le responsable : un problème chez un opérateur téléphonique… on croit rêver !!

Qu’allons nous encore, nous faire « avaler » pour masquer une incompétence notoire, mais  probablement dangereuse dans le but de gérer notre économie et l’équilibre sociétal de notre pays ?  Sans oublier les critères européens difficiles à respecter, voire impossible dans les temps impartis.

Localement, nous ne sommes pas mieux lotis ! Nos élus socialistes Beauvillésois, incompétents depuis plus de 30 ans dans le développement économique de la ville,  ont fait qu’aujourd’hui nous vivons sous perfusion. En effet, plus de 60% de notre budget est alimenté par des dotations de l’Etat. La réforme des collectivités territoriales modifiera à court terme, les compétences de la région ou/et du département, et risque de provoquer temporairement un dysfonctionnement des attributions de subventions dont nous sommes tributaires pour élaborer tous nos projets.

Notre ville ne doit plus être gérée par des gens qui négligent tout ce qui la condamnent. L’ambition doit être le premier critère pour sortir Villiers le Bel de la réputation dont elle souffre.

Thierry OUKOLOFF   (article paru dans "Info Villiers" de novembre 2013)