Une forme d' acharnement !!!

Publié le 26 Septembre 2011

                            Déclaration concernant un Projet de délibération

lors du conseil Municipal du vendredi 23 Septembre 2011

« Approbation de la modification du n°1 du Plan Local d’Urbanisme »

 

Monsieur le Maire en demandant le vote par le Conseil Municipal de l’approbation de la 1° modification du plan local d’urbanisme approuvé le 29 septembre 2006, croyez vous répondre sincèrement à une idée réelle d’intérêt général par un meilleur contrôle de l’urbanisme, ou à une volonté politique que votre majorité et vous croient correspondre à l’avenir de notre ville, ou comme je le pense et c’est un sentiment révélé par le Commissaire enquêteur, que je partage « il semble qu’il y ait un ancien et important contentieux entre les élus et les petits propriétaires et anciens habitants. Ce contentieux ne parait pas que financier mais aussi culturel et social ».

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Ais-je besoin de vous rappeler l’affaire Guy JAGOLIZC. Ce dernier a vu son bien préempté (parcelle section AV 223) par décision de justice le 31 août 1989. Que ce terrain, devenu dépotoir notoire de notre commune pendant plus de 20 ans, comme bien d’autres terrains d’ailleurs à Villiers le Bel, a été restitué à son ancien propriétaire en février 2011, soit un an après une décision de justice du 19 février 2010. Que ce retard de rétrocession a probablement été provoqué en autre par le coût de remise en état d’origine du dit terrain. Une facture à la charge des Beauvillésois et assez évocatrice à en voir les moyens employés pour corriger « cette erreur ». Une somme d’argent dont il aurait été plus utile d’être investi dans le cadre de la prévention jeune ou en complément de la prime demandé par les syndicats pour les employés municipaux.

Et voilà qu’en mai 2011 soit 3 mois après l’exécution du jugement du tribunal par la Mairie, cette dernière  décide de créer un « périmètre de servitude » sous le couvert d’un projet dont l’enquête publique révèle « que nulle part dans le dossier il est fait état du coût, du financement, d’études d’impact, d’utilité publique, des inconvénients et des avantages du projet ». Et que retrouve t-on dans ce projet ?, la parcelle, section AV 223, de M. Guy JAGOLIZC et celle (section AV 221) d’un autre propriétaire M. François BOURDETTE. Agriculteur de son état et figure locale, mais aussi ancien Conseiller Municipal de… l’opposition,  ce dernier essuie  3 refus de permis de construire et deux retraits de promesse de vente de promoteurs en 30 ans, au prétexte qu’il y a un projet d’urbanisme ?! Nous sommes alors le 7 septembre 1988. il y a …. 21 ans… Situation bien paradoxale avec le discours du Maire martelant auprès de la presse, quant il en a l’occasion, le manque de logement sur notre commune.

Et si la ville revendiquait le choix de déclarer un « périmètre de servitude » on serait en droit de contester tout en comprenant le mécanisme ; mais nous apprenons en commission des travaux par l’intermédiaire du Maire adjoint à l’Urbanisme et en commission des finances par la voix du Président de séance, le 1° Adjoint au Maire, qu’elle à « refiler » la paternité de cette idée aux élèves de sciences-po momentanément présents sur la ville dans le courant du 1° semestre 2011. Un peu comme des héritiers d’un « Conseil en Procédures ».

Monsieur le Maire, en suggérant une « éventuelle entente entre la commune, les propriétaires des terrains et les constructeurs » dont vous savez pertinemment que dans la situation actuelle elle a très peu chance d’aboutir, et en renonçant de suivre l’avis du Commissaire Enquêteur, vous renforcez le sentiment de contentieux auquel j’ajouterai celui d’injustice.

En conclusion et après avoir pris connaissance d’un nombre important d’éléments dans cette affaire, je demande que soit reconduite l’« approbation de la modification n° 1 du Plan Local d’Urbanisme » au prochain Conseil Municipal (cela fait 30 ans que l’affaire dure, elle peut bien attendre 1 mois de plus). Ceux qui ne connaissent pas ce dossier pourront ainsi le parcourir, l’évaluer et  voter en leur âme et conscience.

Dans le cas d’un refus de ma demande et par la connaissance que j’ai de ce dossier, je ne pourrais pas approuver cette modification, convaincu qu’elle semble plus être à la base d’un conflit humain que d’une décision dans l’intérêt général.

Thierry OUKOLOFF

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