L' assurance selon Jean Louis MARSAC

Publié le 29 Octobre 2012

L’article du parisien du jeudi 25 octobre a-t-il dévoilé la personnalité de notre nouveau Maire?  Si le sujet en cause n’est pas une préoccupation première pour bon nombre de Beauvillésois, il est en fait d’une importance capitale. La ville de Villiers le Bel ne trouve pas d’assureur pour ses biens. La raison : les émeutes de 2007 ont laissé une mauvaise image et dans la conjoncture actuelle, ces derniers ne veulent plus couvrir les bâtiments communaux dans les mêmes conditions. Le couperet est alors tombé : sera une franchise énorme à chaque sinistre.  La réaction du Maire ne s’est pas faite attendre : « la ville pourrait-être son propre assureur » ?!?!.

Villiers le Bel, dont ses gestionnaires successifs ont depuis des années favorisé les soutiens financiers tous azimuts, plutôt qu’un développement économique ambitieux, en est arrivé aujourd’hui à vivre sous perfusion de l’Etat par des dotations globales de fonctionnement (aides de l’état, de la région, du département ect..) à plus de 60 % de son budget. Sans compter des emprunts toxiques (indexés sur des valeurs que l’on disait intouchables, comme le yen, l’or noir, ou le franc011 suisse ect…) contractés il y quelques années et dont la décence m’interdit aujourd’hui dans citer les taux d’intérêts particulièrement prohibitifs ; tout cela à nos frais bien sûr (impôts locaux par exemple !).

Par ailleurs il est trop facile de considérer et peut-être même un peu fort, comme le fait l’adjoint communiste Maurice Bonnard dans le bulletin d’information municipal, que l’Etat a des responsabilités depuis dix  dans la gestion de notre ville. Faut-il lui rappeler que nous ne sommes pas dans un kolkhoze et que la gestion municipale n’a jamais été dictée par un Comité Central Soviétique ?

J’ose espérer que lors de l’interview consenti au journal, les propos du Maire cachaient une conviction différente. Car une telle décision serait particulièrement périlleuse voire inconsciente. Elle aurait comme effet direct de plonger la ville dans un gouffre financier ou plus précisément une faillite annoncée.

Mais me direz-vous, il doit bien exister des pistes. Domaine compliqué, l’assurance est un monde qui regorge de solutions en tous genres, de clauses particulières et de limitations contractuelles; certes plus simple dans la responsabilité civile, le secteur automobile ou la défense des personnes. Au pied du mur nous sommes maintenant face à des circonstances exceptionnelles, la démarche doit être exceptionnelle. Il faut pour dénicher la solution la moins pire, des collaborateurs aguerris, pugnaces et motivés.

Il est douloureux de l’avouer, mais si certains croient encore aujourd’hui que les émeutes de 2007 furent une fatalité des cités. Elles furent surtout la finalité d’une politique locale quadri décennale dont les effets ont fini malheureusement par « porter leurs fruits ». 

Je ne gérerai pas ce dossier avec la même méthode.

Thierry OUKOLOFF

 

Rédigé par Thierry OUKOLOFF

Publié dans #National

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